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La famille Léopold, fièrement pilotes Air Transat d’une génération à l’autre

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Sébastien Léopold, pilote Air Transat depuis 1997, est comblé par son métier. Non seulement il a fait de sa passion pour l’aviation son quotidien, mais il sillonne désormais le ciel avec l’étoile Transat aux côtés de ses deux enfants, Stéphanie et Charles-Antoine, devenus eux aussi pilotes. Pourtant, il n’aurait jamais imaginé qu’ils suivraient ses traces. « Ce n’était pas intentionnel, mais c’est vraiment l’fun, par exemple! », s’exclame-t-il avec le sourire.

Incarnant à merveille les valeurs familiales de Transat, le trio Léopold partage aujourd’hui son histoire tout à fait unique.

Un sourire contagieux

Le doyen de la famille l’indique d’emblée : l’idée de devenir pilote a germé naturellement chez ses deux enfants, sans qu’il ne les pousse dans cette direction.

« Quand je revenais à la maison, je n’arrivais pas avec de petits avions en disant ‘voici ce que vous devez faire dans la vie’, j’ai respecté leur choix de carrière ».

Sébastien Léopold

Sébastien Léopold, lui, a toujours voulu travailler avec des avions. Après sa formation à l’École nationale d’aérotechnique de Saint-Hubert et quelques années comme pilote de petits avions nolisés aux États-Unis, il met finalement la main sur le Lockheed L-1011 de Transat. « C’était tout un avion! J’ai fait presque quatre ans là-dessus, puis après il y a d’autres types d’avion qui sont entrés dans la flotte, notamment des Airbus A310, une belle machine que j’ai pilotée pendant 15 ans. Présentement, je suis sur un Airbus A321LR », explique-t-il.

Difficile d’ignorer les étoiles dans les yeux du pilote lorsqu’il se remémore les moments phare de sa carrière… Une candeur qui a laissé une impression plus que positive sur ses enfants.

« Plus jeunes, on partait souvent en voyage avec papa. Je me souviens d’être allé à Lyon en 2005, on le regardait travailler dans le poste de pilotage. C’est sûr que des expériences comme celles-là, ça nous a aidé à aimer l’aviation et à aimer Transat », concède le jeune pilote.

Sa sœur renchérit : « Toute ma vie, j’ai vu mon père s’épanouir dans ce métier-là. Il partait et revenait du travail avec un gros sourire, peu importe l’heure qu’il était. C’était un bel exemple pour nous ».

Deux enfants, deux parcours

Charles-Antoine est le premier à choisir l’aviation : « C’était clair depuis le secondaire trois que je voulais devenir pilote ». Son aventure a commencé en 2014, lorsqu’il a débuté sa formation de pilotage à l’école Aéro Loisirs de La Macaza sur un Cessna 150 appartenant à son père. Il a ensuite travaillé chez Air Inuit, sur un Dash-8, pendant environ cinq ans.

« J’avais acheté un petit avion en prévision de tout ça en quelque sorte, je me disais que Charles-Antoine pourrait faire sa formation là-dessus. Ça s’est avéré un super bon investissement parce que finalement, il a servi à former deux pilotes Air Transat ! », raconte Sébastien avec fierté.

Stéphanie a eu un parcours un peu différent pour obtenir ses ailes. Elle commence un baccalauréat en biologie à l’Université de Montréal pour suivre son rêve de devenir biologiste marine. « J’adorais ça… mais après juste une session, je voyais aller mon frère et mon père et je me posais beaucoup de questions », explique-t-elle.

« J’avais fait un vol avec eux pour essayer et après, les papillons, le feeling, c’était difficile à ignorer dans ma tête. L’appel de l’aviation était trop fort. Je suis plus vieille que mon frère, mais c’est moi la dernière de la famille à arriver dans le métier »

Stéphanie Léopold

Elle suit la même formation que son frère avant d’être embauchée par une compagnie de cartographie basée à Toronto pour faire de la photographie aérienne aux États-Unis. Elle se relocalise ensuite avec First Air dans le Nord, à Yellowknife et Iqaluit, pendant cinq ans.

Air Transat, une affaire de famille

Il semble que la passion se soit bel et bien transmise d’une génération à l’autre, car Charles-Antoine ne tarit pas d’éloges pour son métier. « Quand je vais travailler, je m’en vais m’amuser. Je ne me suis jamais dit ‘Bof, je m’en vais travailler, c’est plate’ ».

Par chance, Sébastien a eu l’occasion d’opérer des vols avec chacun de ses enfants : un Montréal – Cancun avec Charles-Antoine en 2022, et un Montréal – Toulouse avec Stéphanie en mai 2023.

D’ailleurs, comment un père se sent en voyant ses enfants en uniforme à ses côtés pour la première fois?

« Tu l’as bercé, cet enfant-là, et un jour il est au travail à côté de toi. J’ai eu la même réaction quand Stéphanie est devenue pilote à son tour. C’est vraiment spécial ».

Sébastien Léopold

« Vous savez, c’est procédural, un poste de pilotage. Il y a beaucoup de choses à faire, de boutons, de manipulations, on se concentre sur nos tâches. Et puis un moment donné, à hauteur de croisière, tu te lèves, et quand tu reviens, boum, c’est ton fils qui est assis à ta droite. Ça fait drôle! », confie-t-il.

Comme quoi parfois, les rêves les plus inattendus sont ceux qui mènent aux plus belles aventures.

Crédit photo de couverture: Archives MédiaQMI inc.

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