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Chez Air Transat, trouver les meilleurs endroits pour vivre un instant de bonheur est une seconde nature. Nous sommes allés jusqu’au Mexique pour trouver ces perles cachées en compagnie d’Hayla, directrice de vol et passionnée de voyage, pour pouvoir partager avec vous nos conseils et coups de cœur vacances.
Cap sur le Yucatan
La majestueuse péninsule du Yucatan, qui s’étire à l’est du pays entre le golfe du Mexique et les Antilles, a la réputation d’abriter les plus belles plages. C’est tout particulièrement dans l’État de Quintana Roo, dans l’est du Yucatan que l’on retrouve ce sable si blanc, entre Cancún, Playa del Carmen, Tulum, Isla Mujeres et Cozumel. Dès que l’on s’aventure à l’intérieur des terres, on découvre rapidement une grande richesse culturelle, architecturale et naturelle qui gagne à être mieux connue. Hayla nous a guidés loin des plages pour explorer cette région fascinante, que l’on vous conseille de visiter en trois temps : le Gran cenote, l’ancienne ville maya de Cobá et Valladolid, capitale pastel du Yucatan.
Premier arrêt : le Gran cenote
La péninsule du Yucatán recèle de puits d’eau fraîche et azure, autrefois considérés sacrés par les Mayas. On en dénombre pas moins de 6 000 dans la région ! Seule source d’eau potable à l’époque, les cénotes tirent leur nom du mot maya dz’onot qui signifie « puits sacré » et furent l’hôte de rituels et de sacrifices, de par leur statut divin. Encore aujourd’hui, ce n’est que dans cette région du pays que l’on retrouve ces grottes et rivières souterraines, qui ont été révélées au grand jour par l’affaissement des sols calcaires il y a des milliers d’années.
Le cénote coup de cœur de Hayla ? Le Gran cenote à quelques kilomètres de Tulum, de par ses eaux plus calmes et turquoise, moins touristiques, et son cadre plus authentique. Il vous laissera bouche bée par ses impressionnantes stalagmites et stalactites découpant ses cavités. Pour explorer le cénote, on enfile masque et tuba, ou encore, son ensemble de plongée pour observer sa faune en surface ou ses grottes sinueuses si le courage est au rendez-vous. Une activité pour tout type d’aventurier, aussi très accessible aux familles.
Conseil pratique : on peut louer sur place palmes, masque, tuba et gilet de sauvetage. Arrivez tôt ! Le turquoise est plus beau entre 9 h et 10 h (le site ouvre à 8 h 15).
Deuxième arrêt : l’ancienne ville maya de Cobá
La gloire d’antan du peuple maya est nettement palpable sur le site archéologique de Cobá : le territoire de cette ancienne cité est vaste ; ses bâtiments, majestueux ; et son temple, Noboch Mul, le plus haut de tout le Yucatan. C’est aussi la seule pyramide que l’on peut encore grimper dans la région, contrairement aux sites de Tulum et de Chichén Itzá que l’on doit contempler à distance. À Cobá, les plus téméraires grimperont avec énergie les 120 marches qui les séparent d’une vue imprenable sur la jungle luxuriante.
Il faut compter environ deux heures de marche pour faire le tour du site, une balade qu’Hayla conseille fortement pour s’immerger pleinement dans la nature. On peut aussi louer des vélos ou se faire transporter en tricitaxi (on le recommande au retour de la pyramide pour donner une petite pause à ses jambes !).
Conseil pratique : Arrivez dès l’ouverture à 8 h afin de pouvoir monter la pyramide sans trop d’achalandage. Apportez aussi du chasse-moustiques !
Troisième arrêt : Valladolid, capitale pastel du Yucatan
Il y a quelque chose d’indescriptible et d’envoûtant à Valladolid. C’est peut-être ses façades pastel que les camaïeux colorent de rose, de jaune et de beige comme un tableau. C’est peut-être les commerces artisans chics et rustiques de la Calle de Los Frailes. C’est aussi son aura coloniale où se fusionnent cultures maya et espagnole. Valladolid est simplement cool, un secret bien gardé, mais pas encore pour longtemps. On s’y rend à partir de Cancún en deux heures de route, ou en 1 h 30 min depuis Tulum, pour une journée de visite bien remplie. Encore mieux, on y reste quelques jours pour en capturer pleinement l’essence.
Quelques coups de cœur de Hayla à Valladolid:
Taberna de los Frailes
On y savoure une cuisine locale dans un cadre pittoresque. Prenez une table sous la palapa de la terrasse à l’arrière.
Coqui Coqui Valladolid
Une parfumerie baroque d’une élégance rare, cette boutique réputée est tenue par un couple italo-argentin passé maître dans l’art du beau, aussi propriétaire d’un hôtel quelques pâtés de maisons plus loin et d’un établissement hybride mi-barbier (Barberia), mi-atelier de chapeau (Sombrereria).
Tresvanbien (Empanadas argentinas y delicatessen)
Un coquet delicatessen figé dans le temps. Sa cour intérieure apaisante est idéale pour prendre un café.
Hacienda Montaecristo
Une boutique de textiles et d’accessoires haut de gamme et « slow design ». Ici, on célèbre le savoir-faire traditionnel puisque les pièces pensées par la créatrice Francesca Bonato (copropriétaire de Coqui Coqui) sont faits main et écolo-éthique.
La Casona de Valladolid
Au fond de ce petit complexe comprenant boutique artisanale et resto, on découvre une fontaine féérique. Érigé en l’honneur de la vierge de Candelaria, sainte patronne de Valladolid, ce lieu sacré est une véritable œuvre d’art colorée tout en céramique Talavera, qui combine héritage catholique et traditions mexicaines.
Iglesia de San Servacio
Une église typiquement coloniale à contempler depuis le Parque Central.
Conseil pratique : On peut en faire son point d’attache en visitant Río Lagartos, Chichén Itzá, Ek’ Balam et les cénotes du coin. De nombreux bus y font aussi escale lors de tours vers Chichén Itzá.
