Tofino, sur l’île de Vancouver, se trouve tout au bout de la route. Quand on se poste au bord de l’océan, on imagine l’Asie, de l’autre côté. Les raisons pour s’y rendre sont nombreuses. En voici quelques-unes.
1. Le surf… et les surfeurs
En ville, il n’est pas inhabituel de voir passer un cycliste avec sa planche de vélo. Même si l’on doit enfiler une combinaison thermique à cause de la température de l’eau, Tofino est sans contredit l’une des destinations chouchoux des surfeurs au pays. On y retrouve aussi l’atmosphère cool des villes de la Côte-Ouest. Parmi les écoles de surf les plus populaires, mentionnons les Surf Sisters, qui s’adresse tout particulièrement aux femmes.
2. Les plages
Très nombreuses entre Tofino et Ucluelet, les plages constituent de fabuleux terrains de jeux. Les 1,5 km de Cox Bay attirent par exemple autant les amateurs de surf que les familles. Tôt le matin, Chesterman est parfaite pour les joggeurs qui recherchent le calme, à deux pas du splendide hôtel Wickaninnish Inn. Pendant la journée, les élèves de Surf Sister la prenne d’assaut pour apprendre les rudiments de ce sport.
3. L’héritage hippie
Dès les années 1960, les hippies ont fait de Tofino l’une de leurs destinations de prédilection. On croise encore parfois des gens venus s’installer pendant la belle époque du peace and love, mais aussi des jeunes qui semblent avoir adopté leur mode de vie. Certains qualifient la ville de «bohémienne chic», d’autres de «baba cool». The New York Times l’a pour sa part décrite comme une «mini-Maui» en 2006. Chose certaine, on sent très bien l’héritage hippie!
4. La culture autochtone
Oui, il y avait bel et bien des habitants quand James Cook est arrivé sur la côte ouest de l’île de Vancouver en 1778! Quiconque s’intéresse à la culture autochtone trouvera aisément des visites guidées, des totems et même un musée consacré à l’art des Premières nations. Au fil des siècles, les Salishes côtiers, la Tribu Nuu-chah-Nulth et Kwakwakawa’wakw ont vécu dans des villages permanents, sur les rives et les vallées de l’île.
5. Meares Island
En empruntant la Big Tree Trail, on aperçoit de gigantesques arbres, notamment celui surnommé «The Hanging Garden», l’un des plus gros cèdres rouges au monde, qui mesure environ 18 mètres de diamètre et a plus de 2 000 ans. On peut notamment se rendre dans les îles en canot traditionnel avec un guide Nuu-chach nulth de la T’ashii Paddle School.
6. La réserve de parc national Pacific Rim
Les 105 km de ce parc qui se trouve sur la côte-ouest de l’Île de Vancouver se compose de 513 km² de forêts, d’eau et de plages. Vous y verrez des arbres géants, dont le sapin Douglas et le sapin-cigûe, mais aussi des plages sablonneuses qui s’étendent sur une vingtaine de kilomètres. Un coin de paradis pour les randonneurs!
7. La bonne bouffe
Ici, aucune chaîne de restauration rapide n’a pignon sur rue. On se régale autant chez Tacofino, camion qui prépare de délicieux tacos et burritos très abordables, sur l’autoroute Pacific Rim, que dans le restaurant The Pointe de l’hôtel Wickaninnish inn, qui fait partie du réseau Relais et château, ou chez Wolf in the fog, qui a s’est notamment retrouvé sur la liste des meilleurs nouveaux restaurants au pays du magazine enRoute peu après son ouverture.
8. Des hébergements variés
Qu’on préfère le luxe, un hôtel plus familial, une auberge de jeunesse, un chalet ou le camping, les options sont nombreuses et les prix, variés. Long Beach Lodge plaît particulièrement aux amateurs de surf qui recherchent un certain confort. L’hôtel Pacific Sands attire par exemple les visiteurs – surtout des familles – depuis 1973. Si vous vous y rendez en plein été, pensez réserver le plus tôt possible! Si, l’été, plusieurs hôtels offrent des forfaits pour aller voir les baleines, l’hiver, plusieurs misent sur l’observation des tempêtes.