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Assise à bord de l’avion, je regarde Montréal s’éloigner sans savoir à quoi m’attendre. Les passagers sont en vacances alors que moi, je m’en vais à la rencontre des mères et des enfants de l’organisme SOS Villages d’Enfants, à Santo Domingo, République dominicaine.
Ma mission est à mi-chemin entre le travail humanitaire et le reportage : mandatée par Transat et SOS Villages d’Enfants, j’aiderai les femmes dans leurs tâches tout en racontant mon expérience sur un blogue.
Village d’Enfants SOS de Los Minas
Je suis accueillie en reine au Village d’Enfants SOS de Los Minas. Les enfants m’entourent, me prennent la main. Cet élan de gentillesse me fait monter les larmes aux yeux. Ces enfants ont entre 2 et 18 ans. Ils sont orphelins, abandonnés ou l’État les a retirés de leur milieu : des familles plongées dans la pauvreté, des parents toxicomanes, malades ou violents . C’est là leur héritage familial.
Pris en charge par SOS Villages d’Enfants, chaque enfant est confié à une « mamá ». Il vit dans une maison, entouré de « frères » et « soeurs ». La mère est en charge de la maisonnée et s’affaire à prodiguer les soins. « Nous essayons de réparer le passé des enfants et de construire le présent pour qu’ils aient un futur », m’a un jour confié Andréa, une mère qui travaille au sein de l’organisation depuis 20 ans.
La devise du fondateur Hermann Gmeiner était de prodiguer « la chaleur d’un foyer à chaque enfant ». C’est bien ce que je sens ici. Autour de la table de cuisine, Andréa sert tour à tour les enfants, taquins. Pendant qu’ils étaient à l’école, nous avons cuisiné un plat de poulet et de délicieuses croquettes de maïs. Entre deux bouchées, ils me posent mille et une questions.
Une semaine passée auprès d’Andréa et de « ses » protégés, José, Ángelo, María, Jenry, Isabella, Rafael, Julio et Santiago, a transformé mon existence. Leur chaleur. Leur joie de vivre. Leur résilience. Ces enfants, en cruel manque d’amour, ont été réchappés par des femmes exceptionnelles.
C’est ce qu’on appelle de l’amour.

Cet article est tiré d’Atmosphere, le magazine en vol d’Air Transat. Consultez la plus récente édition!
Les propos et contributions sur le présent blogue n’engagent que leurs auteurs. Les recommandations, les intentions ou les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles de Transat A.T. Inc. ou de ses compagnies affiliées. Voir les Conditions d’utilisation du site Web d’Air Transat.