Un salon de thé niché dans une petite ruelle, un café dans l’arrière-cour d’une boutique de luxe, un bar sorti tout droit de l’époque de la prohibition derrière les portes d’une pizzeria… Paris aime se cacher pour mieux se laisser découvrir.
Pour en témoigner, nous avons fait appel à l’une des papesses de l’art de vivre et de la gastronomie parisienne, Lindsey Tramuta, originaire de Philadelphie et Parisienne depuis neuf ans. Elle nous livre dans ce petit guide futé ses cinq adresses favorites du moment. Découverte.
Entrevue avec Lindsey Tramuta
Son blogue : Lost in Cheeseland
Son métier : Journaliste culinaire et voyage pour le New York Times, Travel & Leisure et AFAR. Elle rédige actuellement son premier livre axé sur les lieux et les gens qui modèlent l’énergie du « Nouveau Paris », et dont la parution est prévue en 2017. Selon ses mots, ce livre sera « une célébration du passé en regardant vers l’avenir, ou comment les nouveautés se marient bien avec l’ancien ».
Elle ajoute : «Ce sera une représentation du mouvement de la classe créative des jeunes et des étrangers».
Sa passion : La pâtisserie, avec une admiration particulière pour les pâtissiers Jacques Génin et Claire Damon.
Ses cinq adresses confidentielles
Un café de spécialité
Honor, 54 rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8ème arrondissement
« Il s’agit d’un café indépendant en plein air, niché dans une petite cour arrière, en face de la boutique Comme des Garçons. En fait, c’est une sorte de kiosque indiqué seulement par un petit panneau sur le trottoir. L’établissement est dirigé par un adorable couple, d’origine anglaise et australienne. Ils utilisent les grains du torréfacteur local Coutume et vendent de très bons petits gâteaux préparés par les cuisines de la même enseigne ainsi que des biscuits Broken Biscuits. »
Une terrasse
Grand Cœur, 41 rue du Temple, Paris 4ème arrondissement
« C’est la terrasse de ce restaurant que j’adore! Un peu au calme, mais pas complètement isolée, sa particularité réside dans les musiques provenant des écoles de danse qui l’entourent. Salsa ou hip-hop, ça dépend des heures de la journée! L’ambiance est plutôt marrante et la cuisine de style bistro, qui change au rythme des saisons, est recherchée et utilise de bons produits. »
Un salon de thé
Un dimanche à Paris, 4-6-8 Cour du Commerce Saint André, Paris 6ème arrondissement
« C’est un salon de thé et de chocolat, une sorte de magasin conceptuel, où l’on déguste de belles pâtisseries. Pour s’y rendre, on prend un petit passage à ciel ouvert en sortant du métro Odéon. C’est Pierre Cluizel, dont le père est chocolatier, qui dirige la boutique et qui en a fait un lieu fétiche des accros au chocolat. La boutique comprend un chocolate lounge ainsi que des ateliers de cuisine et de pâtisserie. Le lieu parfait pour consommer du chocolat tout en apprenant les origines du produit, les secrets de sa fabrication, etc. »
Un espace alternatif
L’improbable, 7 rue des Guillemites, Paris 4ème arrondissement
« Situé dans le marais, ce café social et culturel, qui fait aussi bar, a un côté un peu berlinois. Quand on entre dans cet endroit décontracté, on fait face à un van où sont proposés des sandwichs, des boissons chaudes, des pâtisseries, des spécialités belges et une formule toute simple à 10 euros (un peu moins de 15 dollars canadiens). Tout autour, les gens lisent et dessinent. L’atmosphère est très bohème avec des tabourets et des plantes partout. Un endroit atypique! »
Un bar à rhum
Mabel, 58 rue d’Aboukir, Paris 2ème arrondissement
« La devanture ressemble à un take away de grilled cheese gourmets. Entrez et dirigez vous vers le fond, vous découvrirez un bar à cocktails spécialisé dans le rhum. L’établissement est tenu par le barman Joseph Akhavan, qui a notamment fait ses classes chez Mama Shelter en tant que bar tender puis à La Conserverie où il est resté 2 ans pour créer des recettes. Avec Mabel, il casse les codes des bars à rhum classiques et conçoit des cocktails aux goûts intéressants avec sa copine Samantha. C’est son premier lieu bien à lui et c’est une réussite! »
Bonus : deux belles adresses de Laure Juilliard
Un bar clandestin
Moonshiner, 5 rue Sedaine, Paris 11ème arrondissement
Côté pile, Da Vito, une pizzeria napolitaine extra dont les pizzas cuites au feu de bois se dévorent en un clin d’œil. Côté face (et bien caché), un bar sorti tout droit de l’époque de la prohibition où des barmen dynamiques servent des cocktails délicieux. À découvrir absolument!
Une autre terrasse
Au fond du jardin, 39 rue Pelleport, Paris 20ème arrondissement
Cet endroit, c’est un peu la partie cachée de l’iceberg. Au fond du jardin dévoile un espace de 300 mètres carrés exempts de pot d’échappement et à la décoration bric à brac rétro. On adore! On y déguste des planches de charcuterie généreuses et goûteuses. Comptez environ 15 euros (environ 20 dollars canadiens) pour ravir une tablée de 4 personnes. Un endroit idéal pour profiter de concerts et d’événements bohèmes tout en appréciant les derniers rayons chauds du soleil. On a enfin trouvé le calme dans Paris! Pensez tout de même à réserver car le bouche à oreille rend l’endroit de plus en plus célèbre.
Les propos et contributions sur le présent blogue n’engagent que leurs auteurs. Les recommandations, les intentions ou les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles de Transat A.T. Inc. ou de ses compagnies affiliées. Voir les Conditions d’utilisation du site Web d’Air Transat.
[cf]skyword_tracking_tag[/cf]