Dans le cadre de sa nouvelle série vidéo Pourquoi voyager?, Transat demande à personnes tout azimuts de raconter les raisons pour lesquelles le voyage les a transformées. Amour? Curiosité? Besoin d’aventure? Héritage familial? Travail? Revirement inattendu? Cette série de portraits transpose une idéologie d’humanisme et d’ouverture sur le monde à travers des récits porteurs qui enrichissent le comment et le “pourquoi“ de chaque périple.
Car le voyage, d’une façon ou d’une autre, nous transporte.
Aujourd’hui, c’est Steve Da Silva, propriétaire de l’épicerie historique La Vieille Europe, qui partage son histoire.
Pourquoi voyager? Parce que le Portugal, c’est un retour aux sources
« Ce qui me manque le plus quand je suis à Montréal, c’est ma famille, admet d’emblée Steve Da Silva. C’est la raison pour laquelle je continue de revenir, pour me reconnecter aux racines ».
Son pays de coeur réunit toutes les choses qu’il aime: la nature, la beauté, la mer. Autant d’éléments qui le gardent sur terre et lui rappellent ses origines. Dès qu’il y pose les pieds, le stress du quotidien disparaît, remplacé par la plénitude d’être si bien chez-soi. Mais la réalité n’est pas simple pour autant quand sa vie est ancrée de part et d’autre de l’Atlantique.
« Quand je suis à Montréal on m’appelle le Portugais; mais quand je vais au Portugal, on m’appelle le Canadien! »
La Vieille Europe, institution gourmande de Montréal
Le commerce emblématique du boulevard Saint-Laurent, avec ses célèbres auvents rouges, fait partie intrinsèque du paysage gastronomique constitué par les nombreuses diasporas de Montréal. Récupérée par son père au début des années 1980, Steve reprend à son tour La Vieille Europe en 1999 à l’âge de 23 ans.
Depuis, il s’efforce de dénicher ce qui se fait de mieux en matière de produits fins, que ce soit des fromages, des charcuteries, des chocolats, des confitures, des huiles d’olive, des pâtes et des épices, en plus de la trentaine de cafés torréfiés sur place.
« J’aime revenir souvent au Portugal pour découvrir les nouveautés. Il y a toujours quelque chose de nouveaux, des restaurants, des boutiques. J’aime voir comment les commerces ici travaillent leurs produits pour implanter tout ce savoir-faire à La Vieille Europe ».
En effet, entre les pasteis de Nata, la viande braisée, les produits de la mer comme le bacalhau ou les sardines, l’huile d’olive, les fromages au lait de brebis, le chouriço, la soupe Caldo Verde… difficile de faire mieux en matière de circuit court et de fraîcheur.
« Le voyageur gourmand, quand il vient au Portugal… il se défoule! », conclut Steve Da Silva.
