Coincé entre ses deux voisins, le Guatemala et le Nicaragua qui connaissent un certain engouement, le Honduras reste encore très méconnu. Pourtant, ce pays offre tant des sites naturels que culturels très intéressants. Parmi eux, le site archéologique de Copan Ruinas, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO vaut bien une petite visite.
Copan Ruinas, un des plus beaux sites Mayas
Ce que l’on nomme aujourd’hui Copan Ruinas est en fait une ancienne ville Maya qui connu ses heures de gloire au VIIe siècle. Abandonnée depuis des siècles, il en reste des vestiges en bon état qui permettent de se plonger dans cet univers où politique et religion était intimement liés.
Nous nous sommes sentis tout petit au milieu de la grande place et ses immenses stèles représentant les illustres souverains de l’époque. La qualité, la précision et la sophistication des gravures nous a beaucoup surpris.
Le jeu de balle, un sport dangereux?
Le site et son histoire que nous vous conseillons de ne pas manquer est celui du terrain de jeu de balle. Il est avec celui de Chichen Itza, un des plus beaux exemplaires. Ce jeu était également un rite religieux quelque peu périlleux. Les adversaires devaient maintenir en l’air une balle de caoutchouc représentant le soleil. Si celle-ci venait à toucher le sol, c’était synonyme de la perte du soleil et donc la mort. Selon certains historiens, les perdants étaient parfois sacrifiés. Ce récit nous a fait froid dans le dos.
L’histoire maya en marche
D’ici, nous passons devant l’un des monument les plus fascinants de l’ensemble, l’escalier à pétroglyphes. Des inscriptions mayas présentes sur les contremarches en font le plus long texte maya connu jusqu’à aujourd’hui. Il raconte l’histoire de la dynastie de Copan. Autant dire un trésor pour les spécialistes qui tentent encore d’en percer toutes les significations.
Ensuite nous poursuivons sur la nécropole, surélevée et se terminant par la pyramide la plus haute de tout le site. La vue sur le site nous a subjugué de longues minutes.
Des trésors enfouis qui se révèlent
Une des particularités du site est de pouvoir accéder aux tunnels qu’ont creusé les archéologues au moment de leurs fouilles. Les mayas ayant pour habitude d’ensevelir les temples des anciens rois, il était important de ne pas regarder qu’en surface. C’est ainsi qu’ils ont découvert un trésor d’architecture parfaitement conservé, le temple rosalila. Enfouie sous l’acropole, une réplique est cependant visible dans l’enceinte du musée. De couleur rouge brique ou « lila » d’où son appellation, c’est un chef d’œuvre qui compte des bas reliefs de toute beauté.
C’est aussi au musée que nous avons admiré l’autel Q où sont gravés avec talent les 16 souverains de Copan , ainsi que des stèles nécessitant d’être protégées.
À la rencontre des aras rouges
Nous le disions en préambule, nature et culture se côtoient au Honduras et à Copan Ruinas tout particulièrement. Ces ruines sont en effet au cœur de la jungle. L’administration du site a pensé aux amoureux de la nature, un sentier dans la forêt d’une durée de 45 min étant aménagé. Il permet de s’imprégner de cet environnement foisonnant et vivant. Vous observerez sans difficulté des oiseaux et notamment de grands aras rouges. Un projet de réintroduction s’est en effet installé ici. Les voir tournoyer dans les airs ou se poser tranquillement est un spectacle rare et sublime. Des panneaux explicatifs permettent d’en savoir plus sur la démarche.
Informations pratiques :
Très facile d’accès à partir du centre de Copan, le site est accessible à pied. Il est ouvert de 8 h à 17 h (horaires variables selon les saisons). L’entrée pour les étrangers est de 15$ (parc archéologique), 8$ (musée de sculptures), 3$ (musée) et 15$ (accès aux tunnels).
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Tous les crédits photo : Air Transat
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