L’été, c’est la liberté ! Pour en profiter pleinement, quoi de mieux que de s’envoler entre amis dans un endroit profond et léger à la fois, entre Méditerranée et Atlantique, avec un éventail infini de destinations à votre portée? Voici le récit de trois amis en voyage au Portugal.
1. Porto – Départ
Nous avons choisi de visiter le Portugal en commençant par Porto. Début du périple au marché de Bolhão, où la Rua Santa Catarina est le comble du romantisme. À la Churrasqueira do Infante, parmi les locaux, on goûte à des plats de viande et de poisson réconfortants, qui fondent en bouche. Saviez-vous que le fameux vin qui porte le nom de la ville provient en fait de la région du Douro, mais qu’il s’appelle ainsi car c’est de Porto qu’on l’expédiait ? Une minicroisière sur le Douro s’impose donc. En remontant le fleuve, on découvre Régua et Pinhão, et on serpente à travers collines ondulantes et paisibles. On saisit alors toute l’histoire de la relation étroite entre Porto et cette région fertile, et une envie de déguster du vin de porto s’empare de nous : rubis, rose, blanc, fauve, non filtré ou millésimé, on veut tous les goûter ! De retour à Porto, l’avenue Diego Leite, qui donne sur le Douro, est bordée de caves et de chais qui invitent à la découverte.
2. Guimarães (50 km)
Ici, 50 % des habitants ont moins de 30 ans. Ce n’est donc pas surprenant que cette capitale européenne de la culture en 2012 soit reconnue pour son dynamisme ! Ses manufactures ont été réhabilitées en lieux d’art, on y trouve expositions et ateliers, ainsi que des façades ornées d’azulejos. Cette ville surprenante est aussi à l’origine de la torta et du toucinho do céu, des pâtisseries élaborées dans l’ancien couvent de Santa Clara, abritant aujourd’hui l’hôtel de ville. On s’attable avec plaisir à la Pastelaria Clarinha tout en admirant la spectaculaire place du Toural et ses bâtiments sophistiqués. Magnifique !
3. Nazaré (263 km)
À Nazaré, on découvre deux univers : les femmes vêtues de l’habit traditionnel composé de sept jupes côtoient les surfers à l’esprit décontracté venus de partout dans le monde. Plus du tout envie de partir… Du promontoire du Sitio, l’immensité se dresse devant nous.
4. Ericeira (111 km)
Sur la route vers Lisbonne, on bifurque par Ericeira pour y manger le meilleur poisson grillé de notre vie –rien de moins– à Esplanada Furnas, avec une vue époustouflante sur l’océan. Ici, pas de mauvaise surprise dans votre assiette ! Le poisson pêché le matin même est suspendu à la fenêtre. Ce restaurant, qui ressemble davantage à un marché, sert un poisson grillé d’une extrême fraîcheur; les gens y font d’ailleurs souvent la queue à l’extérieur.
5. Lisbonne (53 km)
Lisbonne… Terre d’explorateurs, à notre tour de te découvrir! Tes sept collines, chantantes et fières, entre ombres et lumière, sont d’une irrésistible beauté. Tes façades, recouvertes d’azulejos bleus… On t’admire en tout simplicité du haut des miradouros –esplanades offrant des points de vue. Le tram 28 nous transporte pendant 45 minutes à travers les hauts et les bas de la ville jusqu’à Bélem, ancien lieu de partance des grands explorateurs portugais où on savoure maintenant les fameuses pâtisseries pasteis de nata.
On découvre ensuite les quartiers de Santos et de Bairro Alto, puis on casse la croûte au restaurant Pharmacia, endroit conseillé par les locaux pour son époustouflante vue sur le Tage. L’apéritif se transforme rapidement en nuit folle, prolongée dans le quartier Principe Real. Découverte cocktail : le porto tonic !
Excursion à Sintra
Le lendemain, on passe la journée à Sintra, ville perchée, à 30 km de la capitale. Jadis lieu de villégiature des souverains portugais, elle jouit d’un climat particulièrement clément et abrite palais, châteaux maures, manoirs et jardins exotiques au milieu de boisés. Nos monuments préférés : Castelo da Pena, Castelo dos Mouros et Palacio da Cidade.
De retour à Lisbonne, en soirée, le temps s’est arrêté. Du quai Cais do Sodre –au sud du Baixa– on traverse de l’autre côté du Tage, direction Cacilhas. À la sortie du ferry, on prend la droite et longe les quais. Tout au bout, le restaurant Ponto Final. La vue est sublime, les vagues frappent tout près et le moment est parfait, tout comme le poisson grillé.
Conseil : la petite laine, même en juin, est recommandée pour le soir.
6. Costa da Caparica (17 km)
On quitte Lisbonne –pour mieux y revenir– en direction du sud. À seulement 12 minutes en voiture, on tombe sur LA plage de rêve : une bande de 10 km de sable blanc et fin. Ceux qui n’ont pas de voiture peuvent profiter du petit train qui longe la côte. La région s’étend jusqu’au Cabo Espichel, qui offre un point de vue étonnant avec un sanctuaire abandonné et une église toujours en fonction, construite près des falaises.
7. Lagos (297 km)
Au cœur de la pittoresque Algarve, une ambiance animée règne dans cette ville balnéaire touristique qui a su conserver son charme. Les falaises surplombent des formations rocheuses rouges émergeant des eaux azurées de l’Atlantique, et les plages sont idéales pour pratiquer des sports nautiques variés. Le surf bat son plein sur la côte ouest, dont la vie nocturne est aussi énergique que ses vagues. Une fois le soleil couché, on fait une petite tournée des restaurants, bars et boîtes de nuit qui s’alignent sur l’avenue principale. Pour manger et se divertir, ce n’est pas le choix qui manque !
8. Sagres (32 km)
Fraîcheur, tranquillité et vues imprenables : voilà ce qui définit le mieux Sagres. Situé sur la pointe la plus à l’ouest de l’Europe continentale, le parc national Sudoeste Alentejano e Costa Vicentina est assurément un endroit à ne pas manquer. S’étendant sur plus de 100 km de côte, il s’agit du tronçon du littoral européen le mieux conservé. Gardez l’œil ouvert : on peut y observer loutres, cigognes et autres espèces endémiques.
9. Retour à Lisbonne (329 km)
Le fado, musique de l’âme
De retour à Lisbonne, il était temps d’écouter un fado pour notre dernier soir ! Entre la maison traditionnelle de fado et les bars plus « improvisés », on choisit la première option. Après le souper, vers 22 h, on écoute cette musique et ces chants lancinants, tout en savourant un verre. Puis, les mélodies vibrant encore en nous, on prolonge la soirée avec un peu de fado vadio –chanté à la volée– à Tasca do Careca, près du métro Picoas.
Le fado portugais traite généralement de thèmes comme l’amour, la douleur, ou encore exprime le désir de choses perdues ou qui n’ont jamais été accomplies. Du mot latin fatum (destin), son origine exacte est floue : on attribue son côté « lamentation » à l’occupation maure et son caractère mélancolique aux pêcheurs portugais qui chantaient leur isolement lors de longues absences en mer. Une chose est certaine, le fado n’est pas prêt de mourir. De jeunes artistes comme Mariza, Ana Moura et Cristina Branco contribuent à assurer la pérennité de l’identité portugaise.
C’est peut-être la fin des vacances, mais on se souviendra toujours de ce voyage… Obrigado, Portugal !
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