Dans nos villes européennes chouchou, ces « garde-manger » font saliver! Voici cinq marchés d’Europe où se régaler.
Rome : le mercato Piazza dell’Unità
Laissons le marché du Campo dei Fiori aux touristes et allons plutôt au mercato Piazza del l’Unità, dans Prati, un quartier adjacent à la Cité du Vatican. Il loge dans une halle néo-classique des années 1920, ce qui lui donne un joli cachet d’époque. Le contenu des étals nous ravit aussi, surtout en été : fleurs de courgette, petits artichauts typiquement romains, aubergines lustrées…
– Un plus pour les « magasineux » : ce marché est situé Via Cola di Rienzo 53, sur une artère bordée de boutiques de mode originales et pas trop chères.
Madrid : le mercado de San Antón
Dans la capitale espagnole, les halles centenaires San Miguel sont hyper populaires. Bellement restauré, ce lieu historique est à visiter le temps d’y grignoter un bocadillo (un petit sandwich), car notre préférence va toutefois au marché de San Antón, moins touristique Situé dans le quartier branché de Chueca, il propose une grande diversité d’aliments sur plusieurs étages, notamment des tapas aux influences diverses, japonaises comme grecques. À l’heure de l’apéro, les jeunes Madrilènes l’envahissent et c’est la fiesta!
– Un plus : son bar sur le toit où on mange tranquille le midi et où on fraye avec la faune du quartier le soir.
Barcelone : le mercat La Boqueria
Ce marché est l’un des plus grands d’Europe. Situé à deux pas de La Rambla, à hauteur de la Plaça de la Boqueria, il se tient grosso modo au même emplacement depuis le début du XIII e siècle. Au détour des allées, on découvre la charcuterie locale dont les fuet, de fins saucissons ; la botifarra, une saucisse de porc épicé ; et le fameux jamón ibérico, du jambon cru issu de porc de race ibérique. Le marché est nickel, les produits sont alléchants, les commerçants sympathiques, c’est tout bon.
– Un plus : on y trouve plusieurs cantines, comme Pinotxo, l’un des meilleurs bars à tapas en ville.
Lyon : les Halles Paul Bocuse
Dans la cité des trois « B » (« bouchons », Bocuse et Beaujolais), allons aux Halles, dépositaire de l’excellence du terroir régional! Qu’y trouve-t-on entre autres délices? Le saucisson rosette et autres cochonnailles de la mère Sibilia et le Saint-Marcellin de la mère Richard, qui a fait de ce fromage sa spécialité. (Rappelons que les « mères » sont à l’origine de la grande tradition gastronomique lyonnaise et qu’elles sont honorées comme telles.) Les écaillers des Halles sont aussi très fréquentés à l’heure du lunch.
Un plus : l’effervescence du dimanche matin!
Toulouse : les marchés Victor-Hugo et Saint-Aubin
Voici deux ambiances à vivre dans la cité rose! Au marché Victor-Hugo, sur la place du même nom, on est fier d’offrir la crème de la crème des produits locaux, du foie gras aux gâteaux. Le dimanche, du côté de l’église Saint-Aubin, un marché éponyme se déploie sur la place bordée de platanes. Entre l’étal de poireaux et celui de pizzas, il y a des amuseurs-publics et parfois même des volailles vivantes, Bref, c’est un village!
– Un plus : chez Victor-Hugo, à la maison Samaran, on achète au moins une boîte de cassoulet à la maison qu’on dégustera chez soi!
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